carre d’or
La femme et son courage m’ont toujours fascinée. Cette série la beautée terrible, m’es venue un jour alors que je pensais à cette image de coprs meurtri rouge et or.
Dans ce terrible accident du bus, elle fût recouverte de la poudre couleur or que transportait un ouvrier. Le sang, le sien devenant or et le recouvrant.
La colonne vertébrale, les côtes, le bassin brisés, transpercé, stérile. Allant d’opérations en corsets et longues périodes d’alitement toute sa vie. La douleur physique, la douleur morale se retrouvent dans la puissance de ses œuvres. Pour autant, je trouve aussi dans ses œuvres, une espèce de puissante gaité. Celle d’une femme qui aime la vie, malgré tout, une femme éprise de liberté, une femme pleine de contractions une femme aimant la vérité. Une femme passionnée en amour, passionnée en peinture passionnée de la culture Mexicaine et qui la portera avec des tenues flamboyantes et colorées.
C’est cet or douloureux la recouvrant, qui m’a amené, avec mes petits moyens, à vouloir rendre hommage à cette artiste « Transformer la terre en or » Gérard de Cartanze
LES OEUVRES
« Je suis vraiment triste pour l’ombrelle » Frida Kahlo 13 octobre 1925
« Pourquoi tu étudié autant ? Qu’els secrets cherches tu ? La vie te le révélera sans crier gare. Moi, je sais déjà tout, sans lire ni écrire. Il y a peu, quelques jours à peine, j’étais une petite fille qui marchait dans un monde de couleurs, de formes dures et tangibles. Tout n’était qui mystère, tout cachait quelques chose, dé chiffrer, apprendre, c’était un jeu palissant. Si tu savais comme il est terrible de tout savoir soudain, comme si un éclair avait illuminé la terre » Frida Kahlo 29 septembre 1926
« je peins un peu aussi. Non pas que je me considère comme une artiste ou quoi que ce soit dans le genre. Mais tout simplement parce que je n’ai rien d’autre à faire ici et parce que, en travaillant, je peux oublier un peu tous les soucis que j’ai eu l’an dernier. Frida Kahlo 24 janvier 1933
« Pourquoi voudrais je des pieds puisque j’ai des ailes pour voler « Frida Kahlo
« Le médecin est d’avis qu’il faut me poser un corset en plâtre pendant trois ou quatre mois, au lieu de cette gouttière qui fait peut être moins mal que le corset mais qui donne de piètre résultats ; comme il faut y rester des mois, les malades se blessent, et les plaies sont plus faciles à soigner que la maladie. Le corset va me faire horriblement souffrir, parce q’il doit être ajusté et, pour le poser il va falloir me suspendre par la tête jusqu’à ce qu’il sèche, sinon ça ne servira à rien tellement ma colonne est déglinguée ; alors, en me suspendant il vont faire en sorte de me redresser le plus possible, et je te passe les détails » Frida Kahlo 22 avril 1927
« Dans ma vie j’ai été victime de deux graves accidents. Le premier c’est quand un br m’a renversé. L’autre c’est Diego » Frida Kahlo
« Ma peinture porte en elle le message de la douleur […] La peinture a complété ma vie. J’ai perdu trois enfants […] Les peintures se sont substituées a tout ça. Je crois que le travail est ce qu’il y a de mieux » Frida Kahlo
« Je n’ai jamais peint de rêves. J’ai peint ma propre réalité » Frida Kahlo
La beauté terrible n° 9
« Qui pourrait croire que les tâches vivent et aident à vivre ?
Encre, sang, odeur
Je ne sais quelle encre utiliser
Qu’elle empreinte veut survivre
Dans cette forme là
Je respecte son intance et je ferai ce que je peux pour finir mon monde […]
Que deviendrai-j sans l’absurde et le fugace »
Le journal de Frida KAHLO