
La beauté terrible n° 1
Dans ce terrible accident du bus, elle fût recouverte de la poudre couleur or que transportait un ouvrier. Le sang, le sien devenant or et le recouvrant.
La colonne vertébrale, les côtes, le bassin brisés, transpercé, stérile. Allant d’opérations en corsets et longues périodes d’alitement toute sa vie. La douleur physique, la douleur morale se retrouvent dans la puissance de ses œuvres. Pour autant, je trouve aussi dans ses œuvres, une espèce de puissante gaité. Celle d’une femme qui aime la vie, malgré tout, une femme éprise de liberté, une femme pleine de contractions une femme aimant la vérité. Une femme passionnée en amour, passionnée en peinture passionnée de la culture Mexicaine et qui la portera avec des tenues flamboyantes et colorées.
C’est cet or douloureux la recouvrant, qui m’a amené, avec mes petits moyens, à vouloir rendre hommage à cette artiste « Transformer la terre en or » Gérard de Cartanze
Une beauté terrible 1
« Je suis vraiment triste pour l’ombrelle » Frida Kahlo 13 octobre 1925