
Cette petite fleur couleur lavande produit un des liants les plus utiles pour le peintre : l’huile de lin. J’en ai utilisé des litres et des litres. Avec l’industrialisation et le développement du coton, la culture du lin avait presque disparu. Elle revient dans nos champs picards et normands. Mais le lin est aussi un excellent isolant pour nos maisons, ce qui lui faut un regain d’intérêt. D’autant plus qu’après la libéralisation du prix de la betterave, son court c’est effondré, ce n’est donc plus rentable de la cultiver. Le lin sert aussi à la fabrication du dollar. J’ai toujours su que le Pays de Bray était le centre du monde. Et nous, conducteur quotidien de ce pays, nous guettons leur floraison qui ne dure qu’une semaine. Mais qui peint la campagne d’une tendre et magnifique couleur lavande. Certaines années, chance ultime, le colza et le lin fleuri en même temps. Le paysage devient une mosaïque jaune vif et violet tendre. Un régal pour les yeux. Jusqu’à aujourd’hui je ne me suis pas testé à peindre ces couleurs, parce que la nature travaille bien mieux que mes pinceaux. Alors, je vous remercie d’être indulgent avec mes exquises.
Cette page sur le lin, l'esquisse, cet amour des champs, me donnent envie de retourner en pays de Bray.le conte fait une belle évasion,je l'avais oublié ! Merci, Patricia.
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Bonjour,Merci à vous de me lire.A +