DOMINICK ouvrier agricole
Nous avons conversé pendant un long moment. Du coup, il commande un second café. Il est content de partager son expérience sur sa région.
Il a l’air heureux de travailler à la ferme, même si c’est difficile et physique. Ils fond pousser du colza, du blé, de l’escourgeon et du maïs en sillage. Tout est emmené à la coopérative qui vend la production aux industriels.
Moi : « Vous êtes chasseur ?
Dominique : « oui enfin non, je suis seulement rabatteur
– « parce que cela coûte cher
– « Au moins 5000 euros pour sept châsses, c’est cher.
– « C’est très bien organisé et le garde-chasse ne rigole pas,
– « Il faut que cela marche, à ce prix là sinon ils ne viendraient plus … à ce prix là !
– « Cette année nous n’avons pas le droit de tuer de grands cerfs.
– « Il n’y en a plus assez, et on voudrait conserver de belles bêtes.
– « C’est une belle forêt que l’on a !
– « Nous sommes placés et nous rabattons les animaux pour qu’ils puissent les tirer »
– « Pour eux l’argent cela ne compte pas … s’ils ont une amende ce n’est pas grave, ils font le chèque et c’est comme une pièce de monnaie.
– « Mais ils sont gentils, ils ne le montrent pas … qu’ils sont riches … c’est sympa.
Dominique
Dominique m’a promis de m’inviter fin septembre pour la prochaine chasse.