Mon travail est une véritable recherche de composition. J’utilise une méthode personnelle de découpage et mise en page. A partir, de mes photographies, faites lors de mes promenades et de mes croquis réalisés sur place, une sorte de patchwork.
En associant cette collection d’images récoltées, je réalise une œuvre peinte unique.
De fait mon travail commence par la cueillette, la récolte et la collection, de souvenirs, de sensations, d’observations, d’images et surtout de croquis.
Des croquis
Des croquis et des esquisses et des ébauches, appelez-les comme vous voudrez. Ce sont les outils indispensables pour la suite de la réalisation.
Tout d’abord parce que le temps du dessin sur place est un temps à part, un temps où le temps s’arrête. Le temps des croquis, c’est le moment de la contemplation. Le temps des croquis, c’est le moment où les sensations s’imprègnent en moi. Et, pas uniquement les sensations visuelles, j’intègre l’odeur, les bruits et les sons, l’ambiance, les discussions avec les passants et les éventuelles rencontres.
Toutes ces petites et grandes choses restent dans mon cœur et sont des souvenirs indispensables à la réalisation finale.
Cette étape vous parait ludique ? C’est vrai. C’est un véritable bonheur que de se retrouver au milieu de la campagne ou dans une rue bondée, calme et concentrer sur son bout de papier. Pour autant, cette étape permet à la fois
de s’imbiber du moment pour l’enrichir ensuite au travers de la composition et du cadrage ou encore de la couleur. En tentant de rendre au mieux l’expérience que j’ai vécue.
Cela facilitera, ensuite, l’élaboration de la composition, qui comme vous savez est un des volet important dans mon travail.
Ensuite parce que lors de la mise en peinture de l’œuvre tout me reviendra en tête et l’inspiration sera là.
Sur les genoux
Des croquis donc réalisés sur place, au crayon ou en couleur, peu importe. Lorsque je réalise ce travail, je ne me pose pas de question, ni sur la composition, ni sur la couleur, ni sur le cadrage. Je dessine ce que je vois, ce qui est en face de moi,. Juste parce que j’y ai trouvé un certain je ne sais quoi qui m’a parlé. Je dessine ce que je vois, en m’appliquant à reproduire
simplement ce qui existe. En faisant de mon mieux pour que cela rentre dans la page. J’aime travailler grand et la page du carnet devient vite un challenge.
Le cadrage c’est ce qui rentre dans la page.
Les couleurs sont ce qu’elles sont.
Et la composition est déterminée par ce que j’ai choisi de dessiner, si j’ai pu choisir. Quelques fois les intempéries ou les lieux déterminent l’endroit où je peux placer mon fauteuil pour fait mon croquis. En effet, je cherche toujours à ne pas être dérangé ou déranger les autres : calées contre un mur en laissant de la place sur le trottoir. A l’ombre lorsqu’il fait trop chaud (Déambulations Cubaine). Au soleil lorsqu’il fait froid. A l’abris lorsqu’il pleut.
Si vous voulez me rejoindre, avec une amie j’organise des balado-croquis et je participe de temps à autre aux sorties USK vous trouverez facilement un groupe près de chez vous. Vous pouvez également consulter mon agenda.
Certains de mes travaux d’atelier des anciennes séries sont disponibles ici ou Hangar des arts.



