libreta : Hier nous avons commandé un taxi collectif, car ce matin nous quittons Trinidad pour Cienfuego.
Nous voici sous un soleil ardant en train de patienter devant une « Bodéga ». En effet l’un de nos camarades de voyage est souffrant, il doit voir un médecin. Pas question de faire un trajet à moitié vide aussi, nous sommes à l’arrêt.
Jusqu’à présent, occupé à me régaler de l’architecture et occupé à la dessiner. Je n’ai pas beaucoup de personnages, et cela va manquer à mon futur carnet. Je profite de cette pause pour faire des photographies de Cubains.
Les passants,
Les femmes à leurs fenêtres
Les transporteurs, taxis à vélo, à cheval, avec leur âne ou leur voiture (Lada ou Américaine).
Et la file d’attente devant la « bodéga », elle est longue, et cela semble normal.
Pendant ce temps ma compagne de voyage* discute avec un vieil homme faisant la queue pour obtenir ces produits de première nécessité. (J’enrage d’être si mauvaise en langues étrangère comme d’habitude, j’aimais tellement participe.) Ce vieil homme à fait la révolution et bénit le régime de Castro qui d’après lui permet à tous de se nourrir, d’être instruits et soigner.




Pour preuve, il nous montre son « libreta ».
En 2019 faire, la queue sous le soleil pour obtenir du riz ou du poulet c’est aussi ça Cuba
Le « Libreta » est le carnet d’approvisionnement, mis en place en 1961 par Castro, le justifiant par la situation économique, la dégradation des relations avec les USA. 61 ans plus tard, celui-ci est toujours en place, mais il ne permet plus au Cubain de se nourrir correctement.
Le jeune qui aide notre taxi lui dit que ce qui règne à Cuba c’est la misère et qu’une paire de basquet vaut 6 fois un salaire mensuel (environ 32€).
Pour en savoir plus : Libreta — Wikipédia (wikipedia.org) et Un demi-siècle de misère à Cuba (contrepoints.org)
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